Bien qu’il existe des spécialistes du transport d’œuvres d’art qui s’occupent de tout (emballage, conditionnement, transport, formalités douanières), vous pouvez emballer vous-même vos œuvres d’art (peintures, photographies, sculptures, maquettes d’architecture) et faites confiance pour votre colis à un transporteur expert en transports dédiés tel que Greyhoundart.
Voici quelques conseils pour vous aider à emballer et expédier vos œuvres d’art dans les meilleures conditions et éviter les risques de dommages.
Un bon emballage pour le transport d’œuvres d’art
La préparation de l’emballage est un aspect très important pour assurer une bonne protection de l’œuvre pendant le transport. L’emballage doit présenter différentes caractéristiques :
- une forte résistance aux chocs, déformations, perforations, humidité…
- la présence de rembourrage et de calage interne pour éviter que l’œuvre ne bouge trop dans son emballage.
- L’emballage des tableaux comprend la protection des coins
- Les cornières en mousse (vendues dans le commerce) ou les cornières en carton (que vous pouvez fabriquer vous-même) sont particulièrement utiles pour protéger les tableaux avec un cadre en bois et pour protéger les miroirs et les photographies sous verre. Lorsque vous déplacez votre œuvre d’art, les coins doivent être protégés en premier, car c’est la partie la plus exposée aux chocs.
Le cadre d’un tableau peut en effet se fissurer après un mini choc sur l’un des coins. Vous pouvez utiliser des profilés en mousse pour protéger les 4 coins ou même emballer complètement l’objet.
L’emballage intérieur de vos œuvres d’art
Après avoir soigneusement protégé les coins, il est temps de protéger la couche de peinture et le cadre de l’œuvre d’art.
Vous pouvez opter pour un tamponnage » simple » en appliquant une ou deux couches de papier bulle, ou pour un tamponnage » renforcé » composé de trois couches de protection.
L’emballage extérieur de vos œuvres d’art
Le carton classique
Utilisez si possible du carton neuf.. Plus un emballage est utilisé, plus il perd ses qualités protectrices d’origine, et risque donc de ne plus assurer une protection optimale pendant le transport.
Si vous êtes contraint de réutiliser un carton, vous devez vous assurer qu’il est suffisamment épais et rigide, qu’il n’est pas percé, déchiré ou fendu, et que les coins sont en parfait état.
Le carton renforcé
Une protection rigide protège l’ouvrage contre les chocs (ex : carton renforcé à double ou triple cannelure).
Pour les cartons minces, il est possible de renforcer votre colis en incorporant une feuille d’Isorel® ou de médium (épaisseur 3 ou 5 mm, mêmes dimensions que le carton) de chaque côté de l’ouvrage. Ces feuilles feront office de bouclier et renforceront le carton trop fin.
La caisse en bois
Pour protéger au mieux votre œuvre, l’utilisation d’une caisse sur mesure (bois ou combinaison de bois et de carton) est la solution idéale, surtout pour les longues distances.
Les caisses sont disponibles dans de nombreuses variantes pour répondre à toutes les exigences en matière de transport. Il existe des caisses entièrement rembourrées et cloisonnées pour le transport de sculptures ou d’objets d’art, mais aussi des caisses à rainures pour le transport de plusieurs cadres.
Si la caisse n’est pas entièrement rembourrée, l’œuvre doit être protégée par une ou plusieurs couches de matériaux chimiquement neutres selon la technique du tamponnage. Cette étape est impérative afin de la protéger des agressions extérieures qui pourraient la détériorer.
Des protections complémentaires pour l’emballage de vos œuvres
Film étirable
Si vous utilisez la technique de l’estampage, il est conseillé de filmer votre emballage sur la dernière couche (carton) pour maintenir parfaitement l’ensemble et ainsi le rendre compact et hermétique.
Pour les toiles en vrac sans châssis ou pour les dessins sur papier, il suffit de les glisser dans un tube, pour un encombrement et un poids minimum. A l’arrivée, le destinataire doit accrocher la toile sur un cadre en bois ou encadrer l’œuvre dès réception du colis.